Les églises de Genas
L'EGLISE
La première église de GENAS datait du XIIIe siècle, un cimetière l'entourait. L'église actuelle construite sur l'emplacement de la précédente date de 1876. Elle était aussi, au début entourée d'un cimetière.
Elle fut construite en partie avec des dons des habitants. Des noms connus sont cités: VUILLERMOZ, GIRIER, familles qui vivaient déjà à GENAS-AZIEU au XIXe siècle.
C'est dans ce même siècle qu'existait encore le "banc d'oeuvre" réservé aux
seigneurs, notables et... marguilliers.
Ces bancs disparurent et furent remplacés par des chaises avec des plaques
gravées aux noms de leurs nobles propriétaires.
La famille PEILLON avait les siennes toujours placées en haut à gauche
entre la table de communion (de l'époque) et la chaire.
Lorsque ces chaises furent remplacées par des bancs ordinaires, les trois
frères, par habitude continuèrent à se mettre en haut à gauche.
Au Moyen Âge, Genas change souvent de maître, le premier seigneur s'appelait Jean de Genas, puis suivirent de nombreux autres maîtres jusqu'aux sires de Chandieu. Il convient cependant de noter que Genas et Azieu forment à l'époque deux communautés distinctes, la seconde dominant l'autre. Les troubles dus à la Guerre de Cent ans semblent bien avoir affecté Genas et Azieu qui alors étaient deux villes distinctes. Le Prince d'Orange aurait démolie la bâtie d'Azieu en 1430, on peut voir des vestiges à Mathan.
A la Renaissance et jusqu'à la Révolution Française, rien ne vient troubler la vie des genassiens. C'est pendant cette période que seront construit la plupart des châteaux situés sur la commune. En 1789, on dénombre une population d'environ 540 habitants.
La première municipalité en 1790 sera dirigée par Antoine Ollagnon. Lors de la révolte des lyonnais et le siège de la ville par les armées de la Convention des genassiens seront réquisitionnés ainsi que de la nourriture et des animaux. Cette situation agaçait les genassiens qui accueillirent favorablement l'avènement de l'empire.
C'est enfin au xixe siècle que Genas fera l'objet d'un essor considérable. En 1861 Genas compte désormais plus de 2 000 habitants. Parallèlement à l'agriculture l'essor industriel deviendra la deuxième source d'emplois pour la commune. Les conflits persistent entre les habitants de Genas et ceux d'Azieu, c'est ainsi que seront construits deux églises et deux groupes scolaires.
Au cours de la première guerre mondiale 92 habitants de Genas et Azieu périront. La paix revenue, la construction d'un tramway, fera de Genas un des lieux favoris des Lyonnais avides de calme et d'air pur. En 1945 on dénombre 1 630 habitants. La seconde guerre mondiale fera cinq morts sur la commune de Genas.
Genas regroupe désormais Azieu, Vurey et le bourg de Genas.
"Située en plein centre du pays du Velin, la ville de Genas s'est implantée sur une moraine glaciaire datant de l'époque du RISS récent. Les premiers habitants connus seraient donc des Velauni, membres de la tribu des Allobroges, lesquels après une série de batailles sanglantes furent écrasés par les romains : ainsi le futur Dauphiné s'inclut dans la province romaine de la Narbonnaise à partir de -22, et la Pax Romana régna longtemps sur le territoire de notre commune. Un simple coup d'œil sur la plaine dominée par la côte Bernard permet facilement de retrouver le cadastre gallo-romain. Les grandes invasions furent, pour l'ensemble de la Gaule, une période particulièrement trouble, et la découverte de sarcophages au chemin de "dessus les vignes" atteste de l'occupation humaine.
La châtellenie, dont il ne reste que quelques murs en ruines, s'érige sur le territoire d'Azieu.
A la frontière du Dauphiné, proche de Lyon il paraît logique que Genas et Azieu souffrent des troubles dus à la Guerre de Cent Ans. En 1430, par exemple, le Prince d'Orange s'empare de la bâtie d'Azieu et une légende bien établie, mais controversée, veut qu'il l'ait démolie.
De la renaissance à la révolution Française, la vie genassienne va s'écouler tranquillement : quelques siècles de paix permettent aux hatibants de cultiver la vigne (il en reste encore quelques traces), les mûriers et le blé. C'est de cette époque que datent les premiers châteaux situés sur le territoire de la commune, comme le château Gandil, Lentement, le centre de gravité de la vie locale se déplace d'Azieu vers Genas Bourg et à la veille de 1789, la commune compte 537 habitants.
La crise frumentaire, les évènements parisiens atteignent bien sûr Genas, avec toutefois un léger décalage dans le temps. C'est ainsi que fut élue la première municipalité, dirigée par Antoine Ollagnon, en 1790. Naturellement, la révolte des lyonnais et le siège de la ville par les armées de la Convention ont eu une influence sur la vie quotidienne des genassiens : réquisitions d'hommes, d'animaux et de denrées, de pus en plus mal supportées par la population. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'avènement de l'empire fut favorablement accueilli.
Le XIXe sera l'époque du premier grand essor genassien : la révolution industrielle bouleverse les mentalités, les modes de vie, et Genas, en 1861, compte plus de deux mille habitants. Si l'agriculture ocnstitue encore la principale richesse économique, il faut aussi tenir compte de l'industrie du velours qui fait vivre environ 400 personnes. Quant aux fabriques de tuiles, importantes à l'époque (une rue actuelle s'appelle rue des tuileries), elles subsiteront jusqu'en 1930. Néanmoins, si la commune se développe, l'harmonie ne règne pas toujours entre les habitants. Ainsi la vieille rivalité opposant habitants du bourg à ceux d'Azieu dégénère parfois en querelles et conflits : ce qui explique la construction de deux églises et de deux groupes scolaires.
1918: le village a payé un lourd tribut à la guerre, puisque 92 noms sont inscrits sur le monument aux morts. La paix revenue, chacun panse ses plaies tout en découvrant le confort moderne : l'eau courante, l'électricité, mais surtout le tramway qui met Lyon à portée et qui permet aux lyonnais, le dimanche, de venir faire provision d'air pur et de calme à l'étant de Mathan.
Le monde paroissial
Deux paroisses :
Le rôle du monde paroissial était important au début du siècle puisqu'il compronait , outre une autorité religieuse , une action concernant les loisirs et les jeunes .
L'existence du pensionnat Sainte-Marie ( appelé Jeanne-d'Arc aujourd'hui ) contribuait à cette prééminence, appuyée par la présence de quelques religieuses ou religieux d'autres ordres ( les Ursulines par exemple, qui dispensaient le catéchisme dans l'ancienne cure de Genas ) .La séparation de l'église et de l'état eut également lieu chez nous en 1905 , avec quelques remous. Mais une des spécificités du monde paroissial de notre commune fut d'avoir été soumis à la rivalité entre les quartiers de Genas et d'Azieu, qui eurent chacun leur église, puis obtinrent la division de notre commune entre deux paroisses, disposant chacune de leur curé, à la fin du XIX siècle.
Eglise Saint Barthélemy ( Genas)
Le 5 novembre 1860 : reconstruction de l'eglise demandée
8 octobre 1882 réception du clocher
Construite à près de 80% sur financement privé,
Ce qui a permis aux souscripteurs d'imposer un emplacement.
Le clocher fut rajouté en 1882, soit trois ans après la consécration de l'Eglise
Cette construction en brique est caractéristique de Genas
Eglise d'Azieu : Saint Gervais et Protais
21 mai 1876 : début de construction de l'église d'Azieu
30 avril 1879 : inauguration
1938 construction du clocher
Entièrement construite sur financement privé.
Dans la compétition entre Azieu à Genas, c'est Azieu qui l'emporta , mai l'église n'avait pas de clocher ( pas plus que celle de Genas )
Une fois le pari Genas , Azieu décida de rajouter un clocher
Celui –ci fut livré en 1938.
La grande porte de l'église fut refaite par le menuisier du pays, M . Roibet, juste après la seconde Guerre mondiale
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